| Identification et description | |
|---|---|
| Nom du parc | Le jardin de Curé – Ecomusée des Monts du Forez |
| Commune | Usson-en-Forez |
| Département | Loire |
| Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
| Type de propriétaire | Commune |
| Coordonnées | Quartier Saint Joseph 42550, Usson-en-Forez Mail : musee.forez@wanadoo.fr |
| Site Internet | www.ecomusee-usson-en-forez.fr |
| Localisation | Latitude : 45.3893186467066 |
| Longitude : 3.9420747756958 | |
| Source | Inventaire des Parcs et Jardins – Comité des Parcs et Jardins de France – mai 2007 |
Depuis plusieurs années maintenant, les visiteurs de l’écomusée des monts du Forez peuvent visiter un jardin de curé. Mais déjà à l’époque des religieuses saint-Joseph, cet espace existait. En complément à son programme culturel et muséographique, l’écomusée a souhaité aborder le travail de la terre au delà de l’activité agricole traditionnelle en reconstituant un jardin de curé. Une étude préliminaire de l’agence "Autre Nature", spécialisée en scénographie architecturale et paysagère, a permis le repérage et la prise en compte de l’existant et des contraintes du site telles que la qualité du sol ou la rudesse du climat. Dès lors, au début 2001, des travaux ont été engagés (décaissement et mise en place de la haie vive, création des différents massifs...) pour être achevés quelques mois plus tard et permettre aux visiteurs de découvrir, ou de redécouvrir, l’ensemble des vertus, utilités et symboliques des espèces végétales d’autrefois.
Concrètement, le jardin représente un terrain rectangulaire de
240 m2 bordé d’un mur bahut surmonté
d’une grille en fer forgé du XIXe.
L’ensemble est entouré d’une haie de charmilles. Il est précisément
situé à l’emplacement de l’ancien potager des religieuses et
s’inscrit dans un espace plus vaste comprenant la cour d’entrée du
musée et l’ancien verger (712 m2). Clos
de bâtiments et de murs, il est ainsi abrité des vents, et, son
exposition favorable (sud, sud-ouest) avec un ensoleillement optimal
et, une chaleur emmagasinée par les maçonneries environnantes,
compensent en partie le climat rigoureux de la région.
L’organisation interne est implantée en forme de croix. Cette
géométrie simple et forte, et l’irrégularité de la symétrie entre le
jardin et les façades qui le jouxtent, contribuent à l’expression
modeste mais savante d’un jardin de curé. Une tonnelle, recouverte
de clématites, vient souligner le centre du jardin et proposer un
coin d’ombre pendant les chaudes journées d’été.
Importance
pédagogique : la présentation des plantes est très discrète pour ne
pas nuire à l’esthétisme et à l’authenticité des végétaux. En
revanche, elle est détaillée sur trois panneaux explicatifs
implantés sur le parcours. Ces derniers présentent à la fois
l’historique et le symbolisme des plantes, tout en contribuant à
l’harmonie générale. Leurs matériaux, feuille de zinc et tige de
laiton, ont en effet été choisis avec soin : l’usure du temps et les
aléas climatiques leur confèrent une patine en accord avec les
matériaux des jardins d’autrefois. De plus, chaque visiteur dispose
lors de la visite d’un nuancier répertoriant l’ensemble des espèces
du jardin. Cet outil présente une fiche explicative par plant
regroupant des informations générales, botaniques et symboliques. La
valorisation de ce patrimoine historique et naturel est donc
transmise aux visiteurs aux moyens de ces supports
pédagogiques.
Importance symbolique : le jardin de curé de
l’écomusée des Monts du Forez comporte aussi une véritable dimension
symbolique. Au delà de l’intérêt historique que nous avons déjà
évoqué, les végétaux choisis véhiculent une véritable signification
en lien avec le monde religieux des siècles précédents. Certains
végétaux ont pris, au fil du temps, une ampleur à la hauteur du
signifiant qui leur a été confié. En effet, les jardins de
presbytère valorisaient et personnifiaient certaines espèces du
règne végétal, auxquelles ils conféraient des vertus et des symboles
particuliers. Leur beauté, leur légèreté ou au contraire leur
dangerosité et leur force sont autant d’éléments qui élargissent la
portée d’un jardin de curé au domaine de la croyance même.
L’absinthe et l’iris, par exemple, sont des plantes de la bible, le
coeur de Marie ou la benoîte font quant à elles directement
référence à des personnages catholiques. Au delà de la seule
religion chrétienne, certains végétaux sont même associés à des
références mythologiques comme le pied d’alouette symbole de
Virgile. Enfin ce symbolisme ressurgit également du verger où l’on
retrouve des pommiers du bénédictin et des poiriers du bon chrétien.
Au total, c’est une centaine de plantes qui sont présentées dans les
huit modules délimités du jardin.
L’organisation des plantes par
modules s’emploie à rester fidèle aux schémas anciens :
- deux
sont réservés aux plantes médicinales et aromatiques : herbe de la
rue, estragon, ciboulette, mélisse, oignons perpétuels et autres
santolines ;
- deux autres regroupent essentiellement des
végétaux potagers comme les radis, haricots, pommes de terres et
certaines espèces de choux rustiques ;
- quant aux quatre autres
modules centraux, ils sont moins organisés et mélangent différentes
familles de végétaux. Cette disposition non rationnelle, bien
qu’ordonnée, est caractéristique des jardins de curé. On y retrouve
beaucoup de fleurs annuelles comme la queue de renard, le lupin, les
cosmos, et de manière générale toutes les espèces à la fois
potagères, médicinales, insecticides et décoratives comme le souci,
la capucine ou les oeillets d’Inde.
Certaines plantes présentées
sont remarquables par leur authenticité : en effet, certains plants
proviennent d’anciennes cures alentours, celle d’Usson-en-Forez en
premier lieu, et représentent donc des vestiges végétaux d’un passé
parfois fort lointain. Ces espèces ont été réintroduites pour
retracer les grandes lignes d’un jardin des siècles passés avec les
espèces mêmes qui y étaient cultivées, plus valorisantes que les
variétés hybrides actuelles. Parmi les plus particulières, nous
pouvons citer : l’ancolie, l’amour en cage, le tritome et certaines
formes d’iris. Ces végétaux ornent les jardins depuis le Moyen-Âge,
mais ont souvent été modifiés et croisés avec des espèces
extérieures qui transforment les fleurs. Les plants précités sont
présentés au jardin du musée dans leur aspect originel et leur
floraison ancienne.
Autre type de jardin : jardin de curé
Superficie : inconnue
Classification : label Jardin remarquable
Au total, c’est une centaine de plantes qui sont présentées dans
les huit modules délimités du jardin. Le travail du jardinier et le
partenariat que le musée à développé avec la société "Botanic" et
son magasin de Saint-Genest-Lerpt, assurent cette diversité sur
l’ensemble de la période de floraison. L’organisation des plantes
par modules s’emploie à rester fidèle aux schémas anciens : deux
sont réservés aux plantes médicinales et aromatiques : herbe de la
rue, estragon, ciboulette, mélisse, oignons perpétuels et autres
santolines. Deux autres regoupent essentiellement des végétaux
potagers comme les radis, haricots, pommes de terres et certaines
espèces de choux rustiques. Quant aux quatre autres modules
centraux, ils sont moins organisés et mélangent différentes familles
de végétaux.
Cette disposition non rationnelle, bien
qu’ordonnée, est caractéristique des jardins de curé. On y retrouve
beaucoup de fleurs annuelles comme la queue de renard, le lupin, les
cosmos, et de manière générale toutes les espèces à la fois
potagères, médicinales, insecticides et décoratives comme le souci,
la capucine ou les oeillets d’Inde. Certaines plantes présentées
sont remarquables par leur authenticité : en effet, certains plants
proviennent d’nciennes cures alentours, celle d’Usson-en-Forez en
premier lieu, et représentent donc des vestiges végétaux d’un passé
parfois fort lointain. Ces espèces ont été réintroduites pour
retracer les grandes lignes d’un jardin des siècles passés avec les
espèces mêmes qui y étaient cultivées, plus valorisantes que les
variétés hybrides actuelles. Parmis les plus particulières, nous
pouvons citer : l’ancolie, l’amour en cage, le tritome et certaines
formes d’iris. Certains plants récupérés à l’automne dernier seront
identifiés à la prochaine floraison. Ces végétaux ornent les jardins
depuis le Moyen-Âge, mais ont souvent été modifiés et croisés avec
des espèces extérieures qui tranforment les fleurs. Les plants
précités sont présentés au jardin du musée dans leur aspect originel
et leur floraison ancienne.
Ouverture au public : oui
Durée de la visite : 01h00
Visite libre : oui
Visite guidée : oui
Éléments de décoration : Potager
Statut du jardin : public
Accueil du public : ouvert au public
Classification : Label Jardin remarquable