| Identification et description | |
|---|---|
| Nom du parc | Les jardins de l’Orangerie |
| Commune | Sens |
| Département | Yonne |
| Région | Bourgogne-Franche-Comté |
| Type de propriétaire | Commune |
| Coordonnées | Rue des Déportés et de la Résistance 89100, Sens Mail : espacesverts@mairie-sens.fr |
| Localisation | Latitude : 48.1976759208909 |
| Longitude : 3.28628540039062 | |
| Source | Inventaire des Parcs et Jardins – Comité des Parcs et Jardins de France – mai 2007 |
Le jardin, suivant les plans proposés par Bernard Collette,
Architecte en Chef des Monuments Historiques, restitue fidèlement
celui existant au XIXe siècle avant
qu’il ne se transforme pour un siècle en cour d’école.
Le jardin
de l’orangerie est situé dans la cour délimitée : au nord, par la
Chapelle de l’archevêque et l’Orangerie qui viennent fermer, au
XVIIIe, la cour de l’Orangerie en
reliant l’aile Henri II et la cathédrale ; à l’ouest, l’aile Henri
II (XVIe) du Palais des archevêques ; au
sud, la bibliothèque de l’Archevêque (XVIIIe). Ce jardin constitue donc un élément majeur
de notre patrimoine « jardin ».
L’Orangerie du palais des
Archevêques : on trouve trace de la première orangerie édifiée dans
l’ancien jardin des Archevêques de Sens sur un dessin d’architecture
conservé aux archives départementales de l’Yonne : y figurent
également les écuries construites par Monseigneur de Montpezat, mort
en 1685. De fait, les travaux de l’Orangerie, définis dans un devis
datant de 1684, ont été attribués en 1687 à deux entrepreneurs,
Louis Richard et Jaques Dupain. Le bâtiment, couronné d’un fronton
aux armes de Monseigneur de Montpezat, est destiné à abriter durant
l’hiver les orangers décorant en été les cours et jardins de
l’archevêché. Il ne comporte qu’une porte et deux
fenêtres.
L’actuelle orangerie, construite dans les années 1740,
fait partie, avec le trésor, la chapelle des archevêques et
l’escalier monumental du palais archiépiscopal, des nombreux travaux
entrepris par Monseigneur Languet de Gergy. Le nouveau bâtiment,
avec une voûte d’arrêtes reposant sur des piliers de grès, est
largement éclairé sur son côté sud par de vastes et nombreuses
portes et fenêtres. Sur le fronton extérieur de forme triangulaire
figurent deux arrosoirs avec pommes, un râteau, une bêche, une
pioche, des cordeaux...
Au chevet de la Cathédrale et du Trésor, devant une belle
orangerie du XVIIe siècle, un jardin a
revu le jour pour faire revivre, ainsi qu’au XVIIIe siècle, le jardin privé de
l’archevêque.
Dans ce jardin, l’on peut distinguer deux
compositions fortes, avec le souci de constituer un lieu de
référence en matière de fleurissement et de collection de plantes
dites d’Orangerie. L’ensemble est donc étiqueté comme pourrait
l’être un jardin "savant". La partie ouest, dédiée au fleurissement,
décline des carrés fleuristes suivant une thématique renouvelée
chaque année. La partie est, dédiée aux plantes dites d’Orangerie,
propose un échantillonnage de plantes horticoles familières des
massifs floraux estivaux, plantes qui se conservent en serre froide,
dites « d’Orangerie » et quelques autres extraites de nos
collections.
Superficie : inconnue
Ouverture au public : oui
Documents disponibles : fiche de visite
Type de jardin : Jardin à la française
Statut du jardin : public
Accueil du public : ouvert au public
Classification : Aucune classification