Le concept-clé des jardins des Loges du Parc est le passage du jardin structuré, aux abords immédiats du bâtiment, au jardin destructuré, au fur et à mesure que l’on s’en éloigne, jusqu’au « jardin nature », à l’extrémité de l’espace. En pratique, ils forment une succession de jardins à thèmes dont la dénomination est significative : jardin déambulatoire à l’extérieur, puis roseraie le long du bâtiment, jardin blanc, jardin secret, pivoineraie, rive aux osmanthes et rive aux tulipiers, jardin sauvage autour d’un superbe prunus, et prairie aux bouleaux.
Depuis le hall et la terrasse sur jardin de l’hôtel, une perspective traverse le Jardin blanc, marqué en son centre par la sculpture « l’oeil de Vulcain », pour aboutir à l’arbre aux mouchoirs, le davidia involucrata, de l’autre côté du ruisseau. Deux ponts de chêne permettent le passage d’un côté à l’autre du ruisseau. Selon les saisons, le point de mire des jardins est l’ilôt au Prunus et sa prairie fleurie (début du printemps), la pivoineraie (mai-juin, 42 espèces différentes), le jardin blanc, la roseraie ou le jardin secret (asters d’automne). Mais, en toute saison, rosiers, et vivaces animent ces jardins.