Identification et description | |
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Nom du parc | Jardins de Chaligny |
Commune | Sainte-Pexine |
Département | Vendée |
Région | Pays de la Loire |
Date de création | 17e siècle - 20e siècle |
Type de propriétaire | Propriétaire privé |
Coordonnées | Chaligny 85320, Sainte-Pexine Mail : durantealain@orange.fr |
Site Internet | http://jardindechaligny.wordpress.com/ |
Localisation | Latitude : 46.5322071526609 |
Longitude : -1.11120700836182 | |
Source | Inventaire des Parcs et Jardins – Comité des Parcs et Jardins de France – mai 2007 |
Depuis 1560, ce logis a été le fief de la famille Regnon. Cette
famille protestante a joué un rôle important dans la région et s’est
alliée à de nombreuses familles du Bas-Poitou. Les bâtiments dans
leur configuration actuelle ont été construits en 1639 par Hélie
Ier Regnon de Chaligny, chevalier,
capitaine de Chevau Légers. Son petit fils Louis III Regnon, émigre
en 1685 en Angleterre à la suite de la révocation de l’Edit de
Nantes.
Le petit fils de ce dernier, Henri Gabriel Gaspard de
Regnon, seigneur de Chaligny, Chevalier de Saint-Louis, lieutenant
des maréchaux de France, entreprend peu avant la Révolution
l’embellissement du logis et du parc qui sont mis au goût du jour.
C’est alors la grande époque de Chaligny. Il émigre en Allemagne en
1791. Le logis est épargné par la Révolution.
En 1844, alors que
la branche Regnon de Chaligny s’éteint, le logis est donné en
fermage, et ceci jusqu’au milieu du XXe
siècle. Ce logis ayant été occupé la plupart du temps par des
fermiers n’a subi aucune altération depuis le XVIIIe siècle, ce qui permet à ce jour de le
considérer comme l’un des mieux conservés de Vendée.
L’atout
majeur de Chaligny réside dans la préservation, non seulement de ses
bâtiments, mais aussi de son paysage. Classé en 1989 à l’inventaire
supplémentaire des monuments historiques, le logis a été vendu, pour
la première fois depuis son origine en 1990, puis revendu l’année
suivante.
Les jardins de Chaligny entourent un authentique logis vendéen
construit en 1639 qui s’inscrit dans un paysage préservé. Un travail
de restauration et de conception continu depuis 1992 s’est appuyé
sur le cadastre napoléonien de 1820 témoignant d’un parc aux tracés
réguliers.
Le jardin d’agrément, aux lignes strictes, se compose
de carrés de fleurs champêtres entourant un bassin ; l’espace est
encadré par des allées de marronniers longées de hauts murs, fermés
à leur extrémité par une charmille découpée laissant apercevoir le
paysage. En descendant vers les berges de la Smagne, le nymphée
d’influence Renaissance et son vivier jouxtent le potager organisé
en huit carrés séparés par un chemin d’eau.
Une orangerie ornée
d’une fontaine composée de fossiles abrite l’hiver citronniers,
bigaradiers et plantes sensibles. Le jardin fruitier, encadré de
barrières de rosiers, entoure un grand carré de lavandes, rosiers et
gauras. Près du logis, face aux carrés de plantes aromatiques et
médicinales, une longue pergola couverte de vignes, rosiers et
clématites conduit au bois quadrillé par des allées cavalières et
clos par une longue charmille.
Autre type de jardin : jardin régulier, fruitier, bois d’agrément
Autre élément décoratif : logis vendéen XVIIe siècle
Crédit photographique : vue aérienne : © MRW Zeppeline
Superficie : 2ha
Classification : label Jardin remarquable
Arbres d’alignement : tilleuls,
marronniers et chênes
Arbres fruitiers :
pommiers, poiriers, cerisiers, pruniers
Arbustes : charmilles
Plantes vivaces : plates bandes
variées
Fleurs annuelles : fleurs
champêtres
Ouverture au public : oui
Durée de la visite : 01h00
Visite libre : oui
Documents disponibles : fiche de visite
Éléments de décoration : Potager
Statut du jardin : privé
Accueil du public : ouvert au public
Classification : Label Jardin remarquable