De nombreux sites historiques ont cherché ces vingt dernières années à reconstituer leurs jardins disparus, en particulier les sites médiévaux comme la Commanderie d’Arville, dont le jardin a été conçu pour permettre la découverte des lieux, l’architecture et bien sûr pour présenter des éléments botaniques importants dans la vie d’une commanderie. Aujourd’hui un labyrinthe vendômois est en cours d’élaboration à coté du jardin médiéval.
Le Jardin d’Arville est divisé en 4 carrés : le carré des plantes médicinales, le carré des potagères, le carré des plantes des champs et le carré des plantes utilitaires. Le jardin de la commanderie veut évoquer les différentes fonctions du jardin et des plantes cultivées ou sauvages et n’a nullement la prétention d’une quelconque reconstitution historique.
Les 4 carrés du jardin symbolisent les 4 éléments : l’eau, la terre, le feu et l’air. Les allées symbolisent la croix chrétienne. Symboliquement le jardin est aussi l’évocation du jardin d’Eden et les allées, celle des fleuves du Paradis. Une des plantes présentées dans le jardin a inspiré la croix de malte et celle de hêtre, malléable, et de bonne densité. Les haies basses permettaient de protéger les cultures de l’intrusion des animaux domestiques ou sauvage, elles étaient autrefois plessées. A l’intérieur de chaque carré, les parterres sont entourés de silex, cette pierre est abondante dans les champs de la région, on la ramassait pour pouvoir cultiver plus facilement. Cette pratique existe toujours aujourd’hui.