Identification et description | |
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Nom du parc | Parc de Wesserling |
Commune | Husseren-Wesserling |
Département | Haut-Rhin |
Région | Grand-Est |
Date de création | 18e siècle- 20e siècle |
Type de propriétaire | Département |
Coordonnées | Rue du parc 68470, Husseren-Wesserling Mail : info@parc-wesserling.fr |
Site Internet | www.parc-wesserling.fr |
Localisation | Latitude : 47.885949 |
Longitude : 6.998051 | |
Source | Inventaire des Parcs et Jardins – Comité des Parcs et Jardins de France – mai 2007 |
Le parc de Wesserling se trouve le long de la RN 66, dans la
vallée de la Thur. C’est sur cette moraine qui forme une butte que
les princes abbés de Murbach aménagent dès 1699 un pavillon de
chasse. Le site est alors un paradis de verdure pour l’agrément des
nobles. Toutes les conditions étant réunies pour faire du site un
lieu de production textile, la première fabrique d’indiennes de la
vallée y fut créée en 1762. La manufacture, promue en 1783
manufacture royale est l’une des plus importantes de France. Elle
fut récompensée par des médailles d’honneur aux expositions
universelles et compta près de 6000 employés en 1860.
C’est
en 1802 que s’y établit l’une des première et plus importante
filature mécanique de France.
Les jardins : dès 1699, les
princes abbés de Murbach aménagent un pavillon de chasse avec des
jardins à sa proximité. Exposé au Sud, la création de l’actuel
jardin régulier est amorcée, ainsi que l’aménagement de la pente
intermédiaire en terrasses. Le château et les jardins seront ensuite
rachetés par Thomas Desmaret, receveur principal des domaines et
gabelle de Thann en 1757. Il effectue une restauration de
l’architecture et des jardins sur la base des précédents. Avec
l’arrivée des familles Gros et Roman en 1802, les jardins sont
entretenus avec soin et leur diversité offre un cadre agréable.
L’allée des tilleuls est plantée, alors que les terrasses sont
simplifiées et que le jardin régulier semble affecté à la culture
potagère et fruitière, poursuivie au sein de l’actuel potager qui
apparaissait alors toujours comme des prés.
Tout au long du
XIXe siècle le jardin régulier garde
cette affectation de production fruitière et potagère. Cette
destination allie celle d’agrément du XVIIIe siècle à la production. Des serres
s’adossent au mur des terrasses et complètent le dispositif.
Au
début du XXe siècle, le jardin régulier
et les terrasses sont modifiés tout en gardant leur structure du
XVIIIe siècle. Les escaliers et
terrasses actuels ont également été modifiés pendant cette période.
Aujourd'hui, une nouvelle politique très dynamique de
restauration et d’animation est en cours au parc de Wesserling.
Les quatre jardins qui constituent le parc de Wesserling ont été
mis en place par des patrons protestants d’origine suisse. Chacun
s’est évertué a apposer sa griffe dans l’évolution architecturale du
site, de son château et de ses jardins.
Le parc à l’anglaise :
au nord-est du parc, en contrebas du château, le parc à l’anglaise
épouse les courbes du terrain sur une superficie de près de neuf
mille mètres carrés jusqu’à l’allée des tilleuls et la barrette.
Composé d’arbres et d’arbustes menés en forme libres, regroupés en
bosquets, en forêts, ou isolés au milieu d’une pelouse, on y
retrouve des essences locales, ainsi que des essences exotiques qui
se côtoient harmonieusement. La partie haute du parc à l’anglaise
semble plus proche de l’état ancien du XVIIIe siècle.
Le jardin régulier : le jardin
à la française fut initialement tracé au début du XVIIIe siècle, lors de la construction du Château
auquel il apporte un complément de majesté. Au XXe siècle, il se transforme en jardin potager,
avant de reprendre en 1986 sa forme initiale. L’allée transversale
ouvre le paysage du château en passant par les terrasses pour se
prolonger jusqu’au parc rural.
Les terrasses : en contournant
le bassin central du jardin régulier, un escalier majestueux permet
l’ascension des terrasses méditerranéennes qui constituent une autre
forme de jardin d’ornement. Les terrasses épousent les mouvements du
terrain et leur enchaînement met en valeur le château. Elles sont au
nombre de trois : une terrasse supérieure le long de la façade du
château, une terrasse intermédiaire et une terrasse inférieure, où
sont plantés houx, séquoias et rhododendrons. On passe de l’une à
l’autre par un escalier central. La terrasse supérieure n’a pas
beaucoup changé de structure depuis 1757. On retrouve les deux
bassins circulaires qui sont maintenant comblés.
Le jardin
potager : structuré de manière très géométrique, le jardin potager
fait partie intégrante du parc. Utilisé alternativement en jardin
d’agrément et en potager familial, puis en partie abandonné à la
friche, sa mise en culture a été reprise depuis le printemps 2000.
Les nouveaux jardins potagers ont été recomposés dans le respect de
l’environnement et de l’histoire du site. Comme autrefois, les
parcelles sont entourées de plantations. Elles se composent de trois
lanières, d’un axe central, des terrasses des senteurs, des haies et
d’un verger.
Superficie : 17ha
Protection : inscrit au titre des Monuments Historiques
Arbres : séquoia, pin weymouth, tulipier de virginie, liquidambar, micocoulier, cyprès chauve, acacia, hêtre pourpre, hêtre, orme des montagnes, érable plane, érable champêtre, érable sycomore, chêne, bouleau, cornouiller
Arbres d'alignement : chênes rouges
tilleuls
Arbres fruitiers : verger
conservatoire de cognassiers fruitiers palissés
Arbustes : haies de buis, rosiers
Plantes vivaces : bulbeuses
naturalisées
Fleurs annuelles :
plantations potagères et ornementales
Ouverture au public : oui
Durée de la visite : 01h00
Visite libre : oui
Visite guidée : oui
Accueil des groupes : oui
Documents disponibles : fiche de visite, plan du parc
Type de jardin : Jardin à la française, Jardin à l'anglaise
Éléments de décoration : Jardin potager, Sculptures, Pavillon, Jeux d’eau, Statues, Grotte
Statut du jardin : public
Accueil du public : ouvert au public
Classification : Inscrit au titre des Monuments Historiques