Identification et description | |
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Nom du parc | Parc et jardins de la Peylouse |
Commune | Saint-Venant |
Département | Pas-de-Calais |
Région | Hauts-de-France |
Type de propriétaire | Propriétaire privé |
Coordonnées | 23 rue du 8 Mai 62350, Saint-Venant Mail : contact@lapeylouse.fr |
Site Internet | www.lapeylouse.fr |
Localisation | Latitude : 50.6248824868811 |
Longitude : 2.54891395568848 | |
Source | Inventaire des Parcs et Jardins – Comité des Parcs et Jardins de France – mai 2007 |
Le Parc et les jardins de La Peylouse occupent le périmètre du
principal bastion de la citadelle de Saint Venant, maillon défensif
du célèbre Pré-Carré, conçue par Vauban en 1669 avec le glacis qui
l’accompagne. La vieille Lys traverse cette propriété de 3 hectares.
Louis XIV visita le lieu en 1670.
En 1877, Louis Joseph
Flament, personnalité de l’Audomarois, restructure ce lieu en un
charmant manoir et parc, dans l’esprit innovateur de la Belle Epoque
et de l’Art Nouveau. Il a pris soin de préserver les arbres royaux
avant de planter ses « exotiques excentricités » en provenance
d’Amériques, d’Asie et de la surprenante Afrique. La forte présence
de l’eau de la Lys a fait office de médiateur nourricier et
thermique.
En 1914/1918, la propriété devient la Military
Academy des officiers des Forces Britanniques et du Commonwealth,
puis ensuite l’État-major des Forces alliées du Portugal.
En
1939/1945, elle revit un destin militaire similaire avec les Forces
Russes et Allemandes de l’Axe. L’adresse a été lieu d’écriture de
Daniel Halévy, l’influent directeur des Editions Grasset, l’unité de
lieu du roman best seller « La fille du Capitaine » écrit par José
Rodrigues Dos Santos et la riche source d’inspiration du dernier
poème de France écrit par le poète britannique Siegfried
Sassoon.
Membre de l’Association des Parcs et Jardins du
Nord-Pas-de-Calais.
Entourés par les eaux de la gracieuse Lys,
le Parc et les Jardins de La Peylouse incarnent aujourd’hui avec
poésie le bastion le plus végétal du patrimoine Vauban en France,
grâce à des murailles spectaculaires et singulières de verdure.
Cette magie visuelle cache d’audacieux alignements d’arbres et
arbustes séculaires et rares, enracinés directement dans l’eau des
douves préservées. Cette durable ceinture verte et bleue, plantée
ainsi en 1877, suggère les anciennes fortifications de pierre
aujourd’hui disparues.
Ce bastion inédit délivre en son sein une
divine surprise : une architecture de jardin à l’anglaise du
XIXe siècle mettant en scène une
audacieuse collection de cinquante arbres majestueux aux essences
exotiques les plus inattendues. L’esprit fleure bon l’Art
Nouveau !
Avis aux amateurs : les 5 continents, Océanie incluse,
organisent ici une concentration historique d’arbres remarquables
qui défient autant le ciel que la logique des climats. Tout le monde
y perd facilement ses repères ! Le rythme et l’esthétique des
écorces si variées, la présence d’arbustes tous aussi surprenants,
les collections de vivaces et d’hostas, la subtilité des
perspectives, le fondu enchainé des couleurs, et ce fort ressenti
d’une biodiversité bien valorisée, complètent les plaisirs ! Une
pièce d’eau centrale réhausse aussi ce grand théâtre naturel par la
présence d’un délicat jardin de nymphéas, à la façon de celui de
Monet. Gloriette et tente d’apparat invitent au repos et renforcent
cette quiétude !
Deux autres surprises seront également au
rendez-vous du parc et jardins de La Peylouse :
- un très ancien
verger et une pommeraie aux essences de l’Artois et des Flandres,
situés sur le premier glacis de l’ancien bastion ;
- un jardin
méditerranéen contemporain qui, l’hiver, part se loger dans la
magistrale Poudrière de 1669, présente de l’autre côté du Parc.
Cette dernière, métamorphosée avec son toit de verre, accueille
régulièrement en résidence d’artistes, designers, paysagistes... des
cinq continents !
Le Parc et les jardins de La Peylouse
incarnent la sérénité de ces lieux qui respirent ces alchimies
intimes entre nature, humanité, culture, art et histoire. Voilà un
joli concentré des mémoires de notre planète et simultanément aussi
son message d’ avenir ! Que la vie est belle !
Autre type de jardin : jardin d’eau
Autre élément décoratif : verger, plan d’eau alimenté par les deux rivières Lys (et 3 niveaux d’eau différents), grande poudrière Vauban de 1669
Superficie : 3ha
Arbres : noyer Noir d’Amérique,
Taxodium Distichum, frêne Fraxinus augustifalia, Sophora Japonica,
palmiers de Chine, marronnier d’ Inde, ginkgo Biloba, érables
Négundo et Sycomore, le pin Wollemi d’Australie... Platanes et
hêtres tricentenaires, Virgilier à bois jaune...
Arbres d’alignement : Acers, tilleuls, Sophora
Japonica, platanes d’occident, érables du Canada.
Arbres fruitiers : pommier Colapuis, Cognassier
de Flandre, poirier Beurré Lebrun, Poire à Clément, Reinette
d’Angleterre, Tardive de Bouvignies, Griotte de Samer, Coe
Violette...
Arbustes : buis d’artois
centenaires (arbres), Seringua ancien, Magnolia campbellii, Laurier
de Californie, Liquidambar formosana, Staphylea monophyla, Laurier
du Portugal, Ifs d’Ecosse, phelllodendron de l’Amour, Tulipier de
Virginie...
Plantes vivaces : Hostas,
Heuchère, Hellebores, Astilbes, Hemorocailles, Allium, Bergenia,
Sarcococa, hydraugéas Camelia, Delphinium, Iris, Sedums, Pllox,
Heuphorbes, Ancolies, gunnera noire...
Ouverture au public : oui
Durée de la visite : 01h30
Visite libre : oui
Visite guidée : oui
Documents disponibles : fiche de visite
Type de jardin : Jardin à l'anglaise, Arboretum
Éléments de décoration : Potager, Pavillon, Kiosque, Cours d’eau, Plan d’eau, Théâtre de verdure
Statut du jardin : privé
Accueil du public : ouvert au public
Classification : Aucune classification