Identification et description | |
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Nom du parc | Les jardins de Barly |
Commune | Barly |
Département | Pas-de-Calais |
Région | Hauts-de-France |
Type de propriétaire | Propriétaire privé |
Coordonnées | Château de Barly, 6 rue de L’egalité 62810, Barly Mail : chateaudebarly@orange.fr |
Site Internet | https://www.facebook.com/chateaudebarly/ |
Localisation | Latitude : 50.2503839 |
Longitude : 2.547063 | |
Source | Inventaire des Parcs et Jardins – Comité des Parcs et Jardins de France – mai 2007 |
Habitée depuis l’époque romaine, la colline de Barly a vu se
succéder plusieurs demeures seigneuriales. Vers 1780,
Vindicien-Antoine Blin de Barly débuta la construction des bâtiments
actuels, de style néoclassique affirmé. Après sa mort en 1786, son
fils Jean-Vindicien acheva les travaux.
Au début du XIXe siècle, la façade de l’église du village fut
reconstruite pour fermer la perspective harmonieusement et faire
écho à l’avant-corps du château. Un grand plan manuscrit du domaine,
datant de 1807, a survécu et indique l’emplacement des allées, des
pelouses ainsi que les zones boisées et les vergers.
En 1837,
les Blin vendirent le domaine à la comtesse de Tramecourt qui
aménagea le parc dans le style anglais, fort à la mode à cette
époque. Les héritiers de la comtesse cédèrent la propriété en 1914 à
Gustave Duhem, de Lille, qui se consacra à la restauration du
château et à celle du parc. C’est lui qui implanta le bassin de la
cour d’honneur ainsi que le miroir d’eau dans lequel se reflète la
façade est.
En 1970, quand le comte Jacques d’Antin de Vaillac
reprit le château, le parc fut sévèrement amputé et réduit à sa
surface actuelle de 2,15 hectares. C’est en juin 2001 que Didier
Cramoisan et Bernard Dragesco achetèrent la propriété pour en
continuer la restauration et l’ouvrir largement au public. Amateurs
de jardins, ils vont rapidement remettre en cause les choix de leur
prédécesseur en rouvrant les perspectives et en repensant
entièrement le petit parc qui est l’écrin indispensable de cette
importante demeure.
Un plan de 1807, bien que peu détaillé, aurait pu être la base d'un projet de recréation des jardins d'origine. On y voit en particulier, côté est (côté campagne), un grand parterre central encadré de deux larges allées parallèles, perpendiculaires au château et se rejoignant par un demi-cercle, lui-même donnant naissance à une longue avenue placée dans l'axe du perron du bâtiment. Mais l'ancienne avenue est devenue un bois, situé maintenant en dehors de la propriété, et à l'emplacement même des allées latérales poussent désormais les plus beaux arbres subsistants... pins, tilleul, mélèze, tulipier de Virginie, cyprès de Lawson, frêne pleureur. Restes du parc à l'anglaise de la comtesse de Tramecourt, ou plantés par Arthur Duhem, ces quelques spécimen font partie de l'âme du lieu et leur sauvegarde s'imposait. Il fallait donc trouver autre chose... Les propriétaires demandèrent alors à l'architecte paysagiste Samuel Craquelin, établi à Lillebonne (Seine-Maritime), Grand Prix du Paysage 1995, de concevoir des jardins à la fois contemporains et traditionnels, mais avant tout en harmonie avec l'exceptionnelle architecture des bâtiments. L'avant-projet remis au début de 2002 fut soumis pour approbation à l'Architecte des Bâtiments de France, responsable de la protection des abords de tout monument historique. Les travaux ne débutèrent que par la suite. Pour commencer, il fallut nettoyer et éclaircir. Ainsi, des haies de laurier cerise, des rangées de jeunes merisiers, de petits massifs, mais aussi une vingtaine d'arbres dans le sous-bois, malades ou en surnombre (des sycomores et des frênes), furent retirés. Le long de la rue de l'Égalité on dut aussi abattre un alignement de neuf grands peupliers d'Italie qui menaçaient autant les noyers du parc que les passants. Les premières plantations concernèrent la périphérie de la propriété, du côté du village. Le choix se fixa sur une longue haie libre, mi-caduque, mi-persistante. Elle permet de mieux caler cette partie du parc à l'intérieur de ses limites et de cacher les habitations avoisinantes. Les propriétaires insistèrent pour y inclure de nombreuses variétés d'arbres et arbustes rares ou de collection. Il s'agit ici d'un des aspects majeurs du nouveau parc qui devra avoir, non seulement des qualités esthétiques mais aussi un intérêt botanique, même pour les spécialistes. Toujours dans cette optique, un petit arboretum a été planté au sud-est, dans le triangle délimitée par le château, le miroir d'eau et le pigeonnier. A partir de 2003, le verger qui se languissait a été replanté de variétés anciennes et plusieurs zones de plantes acidophiles ont été créées dans le sous-bois, au nord-est. Cinq semi-remorques de terre de bruyère naturelle furent apportés pour remplir les fosses creusées. On y a placé de nombreux camélias, rhododendrons et hydrangeas dont la majorité semble consentir à prospérer ici. En 2010, pour des raisons de sécurité, une clôture périphérique de deux mètres de haut a dû être posée. Dans l'axe du château, elle est déjà masquée par un jeu de haies d'ifs et de charmille, dont l'aspect définitif n'est pas encore décidé. Côté village, face à l'église, les grilles devraient d'ici quelques mois être reliées par un portail en fer forgé. A la mi-juin 2011, côté parc, du gazon a été posé pour remplacer les zones gravillonnées devant le château et autour du miroir d'eau. Dans le futur, la cour d'honneur et la cour de ferme seront remodelées. Par ailleurs, un jardin floral, carré et formel, sera implanté au nord de la cour d'honneur. Juste au-delà, en bordure du sous-bois, apparaîtra une pergola de glycines et de rosiers.
Elément remarquable : château, communs et chapelle classés Monument Historique
Superficie : 2ha
Arbres : tilleul, mélèze, tulipier de
Virginie, cyprès de Lawson, frêne pleureur (malade)
Arbres d'alignement : tilleuls
Arbres fruitiers : variétés anciennes de
pommiers, poiriers, pruniers, noyers, cognassiers
Arbustes : collection de rhododendrons et
camélias
Ouverture au public : oui
Durée de la visite : 01h00
Visite libre : oui
Documents disponibles : liste des plantes numérotée
Type de jardin : Arboretum, Jardin botanique
Éléments de décoration : Sculptures, Plan d’eau
Statut du jardin : privé
Accueil du public : ouvert au public
Classification : Aucune classification