Le parc s’inscrit avec le bâti du château et de la ferme contiguë dans un trapèze d’une superficie d’environ cinq hectares dont environ quatre constituent le parc boisé proprement dit. On accède au parc par une vaste cour d’entrée qui forme un rectangle allongé occupé principalement par une pelouse arborée limitée sur deux cotés par les façades du château et celle d’un grand commun et sur les deux autres par les vestiges du mur de la première enceinte qui s’étendent de part et d’autre d’une ancienne tourelle d’angle.
Un très gros marronnier constitue l’ornement principal de cette "cour verte" avec les plantations d’hortensias le long du mur. En face du portail en fer forgé qui donne accès à cette cour et de l’autre côté de la rue principale du village s’étend une vaste prairie dite "l’Avenue" qui occupe l’emplacement d’une allée d’honneur, plantée de quatre rang d’ormes, malheureusement disparus dans les années 1970, victimes de la graphiose.
La tour et le pignon ouest du corps de logis principal dominent une pelouse plus petite séparée de la rue par une grille surmontant un mur bas. La façade sud du logis principal donne sur une terrasse revêtue de gravier « mignonette » qui est prolongé par une grande pelouse arborée limitée par une allée à peu près circulaire. Parmi les arbres qui ornent cette pelouse, il convient de citer un très grand et très âgé arbre des pagodes (Sophora japonica) et un cèdre encore jeune.
Dans les pelouses on remarque des massifs de roses et de mahonias, des boqueteaux composés principalement de tilleuls et de marronniers, une haie de lilas, des tables arbustives de symphorines entrecoupées de hauts buissons de buis, de fusain, de seringa et d’autres arbustes décoratifs. Des touffes de perce-neige, narcisses, tulipes, érémurus et colchiques apparaissent, selon les saisons à l’intérieur et autour des pelouses entourant le Château. Au-delà de la pelouse commence le bois, percé dans l’axe du château, par une grande allée de tilleuls au bout de laquelle à été placée une grille qui ouvre une perspective sur les champs du plateau fermés, à bonne distance, par un bois.
Le lacis des autres allées à travers la haute futaie actuelle, qui comprend essentiellement des chênes centenaires, a été reconstitué en s’inspirant du plan du parc paysager du début du XIXe siècle. Ce lacis a succédé une unique allée spirale dite « le Labyrinthe » principale curiosité du parc classique à la française, tel qu’il figure sur un plan de 1753, conservé au château.
Le potager, toujours utilisé, comporte quatre carrés limités par des allées bordées de buis et un rond-point central. Un des carrés est partiellement occupé par un cours de tennis. A la limite du potager et de la rue qui le borde se trouve une grande réserve d’eau bordée de perrés prolongée par une longue terrasse surélévée, dorénavant transformée en tonnelle combinant charmille et roseraie.
La serre d’appui à été récemment restaurée et est utilisée en permanence pour les besoins du jardin. En dehors des arbres fruitiers et des planches de légumes, des plates bandes de fleurs ont été aménagées le long des allées, et comportent des roses anciennes, des pivoines, des dahlias et des iris. La terrasse est longée par un "mixed border" où se combinent de nombreuses fleurs annuelles et vivaces, tels les delphiniums, les lupins, les digitales, les roses trémières, les asters, ou les cléomes.
Enfin il existe à l’autre bout du parc un vaste verger en cours de reconstitution.

Éléments de décoration particuliers : tonnelle, vasque