Identification et description | |
---|---|
Nom du parc | Jardin de l’hôtel de ville de Marrans |
Commune | Marans |
Département | Charente-Maritime |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Type de propriétaire | Propriétaire privé |
Coordonnées | Place Ernest Cognac 17230, Marans Mail : mairie@ville-marans.fr |
Site Internet | www.ville-marans.fr |
Localisation | Latitude : 46.2938155623337 |
Longitude : -1.01486206054688 | |
Source | Inventaire des Parcs et Jardins – Comité des Parcs et Jardins de France – mai 2007 |
Dès l’époque Gallo-Romaine, Marans tenait déjà lieu de Cité.
Située aux portes du Marais Poitevin en Pays d’Aunis, aux confins
des départements de la Charente-Maritime et de la Vendée, Marans fut
la principale des îles du Golfe des Pictons jusqu’au début du
XVIIe siècle.
Dès le XIIIe siècle, Marans possédait déjà son château
fort que Richelieu faisait raser en 1638. En 1586, Henri IV tomba
sous le charme de cette île enfermée de marais bocageux. Sully fit
venir sur place des ingénieurs hollandais, lesquels eurent en charge
les travaux d’assèchement. Là où ce n’était que marécages, ils
irriguèrent, ils endiguèrent au point de faire reculer la mer et
d’occuper peu à peu les terres. C’est ainsi que l'« Ile de Marans »
devenait cette commune très étendue, qui se rattachait par la terre
ferme aux frontières des dix communes limitrophes.
Le 18 février 1898 le Conseil Municipal souhaitait qu’un nouvel
Hôtel de Ville s’impose à brefs délai. Le 7 février 1900 il acquiert
une belle propriété de la fin du XVIIIe siècle située en plein centre-ville,
laquelle comprenait plusieurs corps de bâtiments, un jardin potager
et un jardin anglais transformable en une promenade agréable devant
le futur Hôtel de Ville.
En novembre 1900 la première
transformation des jardins est décidée : réunir en un seul les deux
jardins de la mairie et en opérer la plantation et la transformation
en square. Le parc était largement couvert d’arbres, seule une
perspective centrale s’ouvrait sur la place Cognacq. Sur le fond à
droite une butte de terre plantée de bosquets permettait de dominer
l’ensemble, tout en lui conférant une notion de puissance.
En
1953, l’espace se modifie, de nombreux bosquets sont supprimés. Le
jardin prend forme avec un tracé plus élaboré où se retrouvent
arbres, gazon, bassin et quelques statues. En 1983 une nouvelle
évolution se met en place, suite à des modifications de bâtiments en
périphérie du jardin, avec une plus grande ouverture sur
l’extérieur ; il conserve ses grandes lignes, tout en se dotant de
plantations nouvelles, arbres, arbustes et scènes de fleurs. En
1999, la tempête bouleverse à nouveau l’espace par la chute de
nombreux arbres.
Depuis, le jardin s’est ouvert sur le Clos de
l’Hôtel de Ville également paysager où sont aménagés une aire de
jeux pour les petits, un théâtre de verdure et un coin de jeux de
boules. Les deux espaces sont reliés par un porche qui n’est autre
que l’entrée de l’ancienne "Justice de Paix" récupérée après
démolition de l’immeuble et reconstruite dans le jardin. Les deux
espaces forment un ensemble très agréable en plein centre ville,
proche de l’église au clocher très futuriste.
Ces jardins
jouxtant le service jeunesse et culture, l’école de musique, la
bibliothèque, la halte garderie, le centre social, le club des
aînés, le point information jeunes sont devenus une passerelle
inter-générations très animée.
Superficie : inconnue
Arbres : un Taxus Baccata 200 ans
environ, un Diopyros Kaki, un taxodium ascendens « Nutans »,
Parrotia Jacquemontiana
Arbustes :
Viburnum Plicatum, Cornus Controversa Variegata, Stachyurus,
praecox, Cotinus Grace, Camelia Sasanqua, Syringa
Pekinensis
Plantes vivaces :
Sanguissorba, Veronicastrum, Filipendula, Echinacea, Circium,
Lythrum, Thalictrum, Matteucia, Molinia, Muhlenbergia
Fleurs annuelles : Scabieuse, Acalypha,
Malvaviscus, Clerodendron, Senna, Cosmos Sulphuréa, Salvia divers,
Cléome, Dicliptera, Ammi Visnaga
Ouverture au public : oui
Visite libre : oui
Éléments de décoration : Statues
Statut du jardin : public
Accueil du public : ouvert au public
Classification : Aucune classification