Le parc archéologique et botanique de Solutré se situe sur le site archéologique de renommée mondiale classé en partie Monument Historique le 3 août 1942, l’autre étant inscrite au titre de l’inventaire des Monuments Historiques. Le 18 novembre 1985, il est classé en totalité.
De 1991 à mai 2002, 160 hectares de terres des roches du Mont Pouilly, de Vergisson et de Solutré (dont le parc archéologique et botanique) sont classés Natura 2000.
Le parc archéologique implanté sur les pelouses calcicoles fait parti des S.I.C : Sites d’importance communautaire en application des directives européennes dites "Oiseaux" et "Habitats" de 1979 et 1992.
Le classement Natura 2000 a été effectué afin de protéger cet écosystème en voie de disparition face à la disparition des traditions agropastorales : les arbustes puis les arbres recolonisent le milieu provoquant sa fermeture et la disparition de la faune et la flore associées.
En 1989, une étude d’aménagement du site archéologique, acquis par l’État en 1967, est confié à un cabinet d’architecture et d’urbanisme par le Service Régional de l’Archéologie de Bourgogne. En 1993, la Direction du Patrimoine accepte le principe de confier la maîtrise d’ouvrage de l’aménagement du site au Conseil général de Saône-et-Loire. Dans un même temps, la Direction des Musées de France décide de participer au financement de l’opération compte tenu du caractère muséographique marqué du projet. En 1998, le cabinet d’architecture Frénak et Mosbach est recruté par un jury, sur références, pour la maîtrise d’oeuvre de l’aménagement du jardin archéologique. Le projet est alors présenté et validé par la commission départementale des sites.