Identification et description | |
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Nom du parc | Jardin du château de Berzé-le-Châtel |
Commune | Berzé-le-Châtel |
Département | Saône-et-Loire |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Type de propriétaire | Propriétaire privé |
Coordonnées | Château de Berzé-le-Châtel 71960, Berzé le châtel Mail : berze@free.fr |
Localisation | Latitude : 46.3865501986653 |
Longitude : 4.68901634216309 | |
Source | Inventaire des Parcs et Jardins – Comité des Parcs et Jardins de France – mai 2007 |
Les origines connues de Berzé remontent au Xe siècle. Les cartulaires de Cluny font
mention, en 991, d’un « Castrum » à l’origine du château actuel.
Parmi les familles les plus puissantes du Maconnais, les Berzé ont
occupé les lieux pendant plus de quatre siècles.
Dans la
seconde moitié du XIIe siècle, Hugues de
Berzé, chevalier ayant participé à la quatrième croisade, fut
l’auteur de la « Bible au seigneur de Barzil », poème satyrique de
huit cent trente-huit vers dans lequel il critiquait les travers et
les vices de son temps.
Le dernier de la lignée des Berzé,
Geoffroy, fut inhumé à la fin du XIIIe
siècle dans l’abbatiale de Tournus. Son caractère emporté l’ayant
poussé à souffleter un archidiacre de Mâcon, il fut condamné, lui et
ses descendants, à faire mettre un cierge chaque année à la saint
Vincent dans le choeur de l’église. Il laissa Berzé à sa nièce,
épouse de Jean de Thil, connétable de Bourgogne, aïeul des actuels
propriétaires.
Durant les guerres de Religion, René de
Rochebaron resta un fidèle partisan du roi, tandis que la région
était aux mains du duc de Nemours, partisan de la Ligue. Le 3 août
1591, le duc assiégea Berzé avec douze cents hommes et quatre cents
chevaux. Rochebaron fut contraint de capituler, après un siège de 6
mois, avec les honneurs de la guerre.
Henri IV, en 1596 érigea
sa terre en comté, en reconnaissance pour sa fidélité. N’ayant pas
d’enfant, il laissa Berzé à son neveu, Antoine d’Aumont qui n’y vint
jamais et qui le transforma en ferme.
Pillé et saccagé à la
Révolution, Berzé fut vendu en 1817 à Antoine Gerentet, ancêtre des
actuels propriétaires. Il lui fallu ainsi qu’à son gendre, le comte
de Thy de Milly trente années de travaux pour remettre la demeure en
état. Ils durent reconstruire les logements seigneuriaux, ces
derniers ayant été totalement détruits à la Révolution. Ils créèrent
toutes les ouvertures d’un style néogothique de façon à transformer
la forteresse en demeure plus habitable.
Cette forteresse hérissée de treize tours dresse sa masse
harmonieuse sur un éperon rocheux dominant le val Lamartinien. Les
bâtiments du château sont inclus dans une vaste enceinte polygonale,
de plus de 300 mètres, renforcée par sept tours. Les tours étaient
reliées entre elles par un chemin de ronde qui courait le long des
enceintes.
Le châtelet d’entrée représente un exemple
caractéristique de l’architecture militaire du XIIIesiècle. Il est composé de deux tours
fortifiant l’entrée, elle-même protégée par deux ponts-levis, des
mâchicoulis, deux portes à ventaux, un assommoir, et une
herse.
A l’intérieur, une seconde enceinte englobe deux donjons
carrés qui protégent chaque extrémité du logis en forme de L.
La chapelle carolingienne, intégrée au mur de défense, n’était
accessible que par la terrasse supérieure, de façon à ne pas
fragiliser le dispositif.
Chacune des enceintes abrite des
jardins divers, verger, potager fleuri, jardin à la Française avec
ses buis, ses statues, ses charmilles et ses grands ifs taillés en
pion d’échec.
Superficie : inconnue
Arbres : grands Ifs taillés en pion
d’échec, arbre de Judée
Arbres
d’alignement : charmille, buis et fusain
Arbres fruitiers : cordon de pommiers,
citronniers, poiriers et cognassiers
Arbustes : aubépine, glycine, lilas, seringat,
magnolia et hibiscus
Plantes
vivaces : iris, plumbago, hortensia
Fleurs annuelles : roses, pivoines, salvia,
dahlia nain
Ouverture au public : oui
Durée de la visite : 00h45
Visite guidée : oui
Type de jardin : Jardin à la française
Éléments de décoration : Potager, Statues
Statut du jardin : privé
Accueil du public : ouvert au public
Classification : Aucune classification