| Identification et description | |
|---|---|
| Nom du parc | Jardin Médiéval du Château de Haut-Koenigsbourg |
| Commune | Orschwiller |
| Département | Bas-Rhin |
| Région | Grand-Est |
| Date de création | 20e siècle - 21e siècle |
| Type de propriétaire | Département |
| Coordonnées | Château du Haut-Koenigsbourg 67600, Orschwiller Mail : haut-koenigsbourg@bas-rhin.fr |
| Site Internet | www.haut-koenigsbourg.fr |
| Localisation | Latitude : 48.249179 |
| Longitude : 7.343829 | |
| Source | Inventaire des Parcs et Jardins – Comité des Parcs et Jardins de France – mai 2007 |
Du haut de ses 900 ans d’histoire, le château du
Haut-Koenigsbourg est un remarquable château fort de montagne.
Edifié au XIIe siècle, il appartient à
d’illustres propriétaires, dont la dynastie des Habsbourg avec
laquelle il connait son heure de gloire au XVe siècle. Détruit pendant la Guerre de Trente,
en 1633, il renait au début du XXe siècle. Son nouveau propriétaire, l’empereur
Guillaume II, le fait alors entièrement restaurer.
Aujourd’hui,
il offre une vision remarquable de ce qu’était une forteresse de
montagne au XVe siècle en Alsace. De nos
jours, il n’existe aucune trace historique d’un jardin médiéval du
Haut-Koenigsbourg. En effet, aucun aménagement, aucune espèce
végétale ni même aucune mention écrite n’ont traversé les siècles.
Il n’en est pas moins probable qu’un jardin ait été cultivé aux
alentours du château au Moyen-Âge. Partant de cette hypothèse, un
petit jardin a été créé en 2001. De nombreuses recherches
bibliographiques et études de documents ont été à l’origine de cette
création, dont l’époque de référence est le XVe siècle. Cependant, ce jardin n’aurait
certainement pas eu à l’époque l’aspect que nous lui avons donné car
nous avons également souhaité créer un jardin pédagogique.
Le
jardin en quelques dates :
- 2001 : création d’un jardin au
cours d’un projet monté par le service éducatif du château pour de
jeunes handicapés mentaux en apprentissage horticole (IMPro Don
Bosco) ;
- 2004 : partenariat avec la Maison de la Nature du
Ried et de l’Alsace centrale pour agrandir le jardin, l’ouvrir plus
largement, en développer l’aspect didactique tout en respectant
l’environnement : doublement de sa surface, aménagement de nouveaux
espaces, recherche d’espèces anciennes, classification par usage,
zéro pesticides... ;
- 2008 : l’entretien est confié à la SAVA,
chantier d’insertion par l’environnement ;
- 2011 : création du
circuit des jardins médiévaux des « 10 communes touristiques » et du
château du Haut-Koenigsbourg (de Dieffenthal à Bergheim en passant
par Orschwiller).
Placé sous l’emblème du seigneur, le jardin du Haut-Koenigsbourg
donne un aperçu de l’art des jardins au Moyen-Âge. Son objectif est
d’apporter des éléments pour comprendre la relation entre l’homme
médiéval et son environnement végétal. Comme c’est souvent le cas
dans les châteaux, au XVe siècle, le
jardin est installé à l’extérieur de la forteresse.
Entièrement
clos, il s’organise autour de plates-bandes géométriques, aux
bordures de bois tressé appelées plessis. La disposition en carrés
et l’utilisation des plessis sont courants au Moyen-Âge pour des
raisons pratiques et symboliques. Ils ne sont pourtant pas
systématiques. Mais de nos jours, ils ont l’avantage de structurer
l’espace et de permettre d’observer les plantes sans les piétiner,
de les classer par thématiques et de donner au jardin cette
esthétique si médiévale !
Dans ce jardin de château, poussent
légumes, plantes utilitaires, simples, herbes magiques et
mille-fleurs. Les plantes ont toutes été choisies en fonction de
leur possible présence au Moyen-Âge, en Alsace et en montagne. Ici,
pas de pommes de terre, tomates ou plantes importées plus tard
d’Amérique, mais une collection de 120 végétaux utilisés à l’époque
des chevaliers. Agrémenté de tonnelles où grimpent rosiers et
chèvrefeuilles, il invite également à la promenade et au repos.
A la fin du Moyen-Âge, le jardin est en effet devenu un espace
de plaisir où dames et seigneurs se détendent, jouent et content
fleurette. Les parterres de fleurs, les lis, les rosiers anciens et
les fruits de bois font revivre ce jardin des délices.
Le
jardin en quelques chiffres : 500 m2de
superficie sur 2 niveaux. Un plan autour de 6 thématiques (jardin
potager, jardin de simples, jardins des croyances, jardin
d’utilitaires, jardin de Marie, jardin courtois). Plus de
120 variétés de plantes utilisées au XVe siècle.
Autres éléments décoratifs : tonnelles, organisation en carrés, plessis, structures de bois tressés
Superficie : 0.05ha
Arbres fruitiers : cormier, néflier,
poiriers et pommiers anciens palissés
Arbustes : charme, troène, cornouiller, fusain,
prunellier, églantier, noisetier, cassis, framboisiers,
groseilliers, groseilliers à maquereaux
Plantes vivaces : ornementales : chèvrefeuille,
rosier rugosa alba, rose de Provins, marguerite, lis de la madone,
iris, oeillets, delphiniums, ancolies, lupins, giroflées, ellébore,
pensées, violettes, roses trémières
Aromatiques et potagères :
lavande, marjolaine, sarriette, thym, laurier, fenouil, mélisse,
pimprenelle, ciboule, livèche, estragon, bourrache, roquette, chou
Daubenton, chénopode bon-henri, oseille, raifortsimples et herbes
magiques : bryone, alchémille, sureau, fougère, genêt, joubarbe,
pervenche, rue, millepertuis, verveine officinale, valériane,
alkékenge, hysope, bleuet, chélidoine, guimauve, pulmonaire,
consoude, absinthe, tanaisie, menthe pouliot, menthe coq, sauge
officinale, plantainutilitaires : lin, prêle, gaillet, saponaire,
ortie, camomille des teinturiers, garance, pastel
Fleurs annuelles : pavot, muflier et un potager
avec légumes du Moyen-Âge : chicorée, laitue, choux mauve, ail,
oignon, échalote, panais, fenugrec, chervis, raiponce, persil
tubéreux, poireaux, navet, bettes, fèves, lentilles, courge, pois,
mongette, panais
Ouverture au public : oui
Durée de la visite : 00h20
Visite libre : oui
Type de jardin : Jardin médiéval
Statut du jardin : public
Accueil du public : ouvert au public
Classification : Aucune classification